Objectifs du projet

Améliorer les réalités périnatales.

 

Les Rencontres autour de la Périnatalité sont motivées par une volonté de faire évoluer les réalités périnatales et infantiles via les représentations collectives qui les façonnent et, pour cela, d'interpeler et de sensibiliser tant le public que la communauté (para)médicale, hospitalière et libérale (des univers évoluant trop souvent en parallèle), aux enjeux que ces passages encore méconnus recouvrent néanmoins. Mes objectifs sont donc médico-sociaux. Nous pourrions en effet largement améliorer les taux de morbidité et de mortalité périnataux de notre pays, qui sont loin d’être brillants au vu des moyens et du     

niveau de connaissances à disposition d’un pays comme la France (notamment mortalité maternelle : 60 à 80 femmes par an décèdent en donnant naissance, et dans 73% des cas, selon le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens de France, le décès serait évitable…).      

Sans parler des chiffres témoignant d’un mal-être parfois profond et en tous cas toujours ennuyeux dont découlent également les enjeux bien connus en termes de bien-traitance et plus largement du rapport à l’enfant. Même si tout peut toujours se rejouer ensuite, il est évident que se donner les moyens d’éviter des complications prévisibles, et d’offrir des bases fondamentales pour en affronter par la suite, donnent plus de chances aux individus d’établir un rapport au monde, de se construire et de se lier positivement.  

  Engager et optimiser le dialogue entre tous les acteurs concernés par la périnatalité.

Je souhaite par ailleurs que Les Rencontres autour de la Périnatalité servent de prétexte à de nombreux échanges et ateliers dans différentes structures, dans lesquels associations et structures institutionnelles mêleront leurs compétences auprès du public. Cela permettra à chacun d’optimiser et de dynamiser les actions d’information, de prévention et d’éducation tout en redonnant aux individus une place d’acteurs légitimes. Les interactions pourront  dépasser les limites du réseau local en prenant une dimension nationale et européenne afin de mieux bénéficier des plus apports déjà éprouvés ailleurs.   

   

Un miroir pour nourrir des échanges interculturels au bénéfice de tous.

 

En effet, il est vrai que l’uniformisation des pratiques et leur routinisation fait parfois oublier qu’il est démontré ailleurs, dans les faits, que l’on peut parfaitement et, sans risque aucun, faire autrement, plus en accord parfois avec les besoins physiologiques et psychologiques réels des personnes. Les   

conséquences sont alors positives. Un simple exemple avec les taux d’épisiotomie: 6% en Suède    

contre environ 50% en France, avec parfois des conséquences lourdes à plus ou moins long terme... Cela ne signifie pas que tout soit bon ailleurs et mauvais chez nous, loin de moi les dérives d’un pseudo-exotisme naïf, mais si l’on savait mieux importer le meilleur de chaque culture, quel progrès ce serait !   

 

Vulgariser des savoirs, relativiser des habitudes de pensées ou de gestes, remettre en cause celles qui s’avèrent inappropriées, s’inspirer d’ailleurs, relier les individus et donc les acteurs grâce à des thèmes porteurs qui leur sont familiers : autant de petites pierres apportées a façonnage d’une société qui sait prendre le meilleur de ce qu’on lui propose en ayant la criosité et la modestie de s’inspirer de ses voisines.  

 

 

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